L’ORGANISATION TERRITORIALE DES DÉCENNIES DU Ille MILLÉNAIRE 10
Dans la haute et moyenne région du Nord, il faudra penser à Môc Châu (en 1995: 33.258 habitants), Yên Bài (57.780 habitants). Bac Giang-Kép (54.828 + 2.269 habitants), Tiên Yên (9.187 habitants); Nghi Son pour le nord du Centre Vietnam, Ba Ngôi-Cam Ranh (45.141 habitants), Pleiku (85.399 habitants) pour le nord du Tây Nguyên, Buôn Ma Thuôt (107.981 habitants), D’ông Xoài (à Binh Phuôc). Ce ne sont ci-dessus que des exemples de nouveaux centres de développement. D’ici l’an 2010, on pourra proposer d’autres centres situés dans des zones plus reculées.
Naturellement, ces nouveaux centres de développement ne sont pas des pôles d’équilibre ou des métropoles. Les pôles d’équilibre choisis doivent satisfaire aux normes plus élevées: être des villes ayant déjà de fortes zones d’attraction et d’influence, avoir une économie relativement développée et une population urbaine notable.
De tels pôles existent déjà aux deux plus grandes villes du pays: Hanoï pour la plaine du Nord et Hô Chi Minh-ville pour le Nam Bô oriental et aussi la bande de terre au nord du Fleuve Antérieur. Au centre du Centre Vietnam, c’est la ville Dà Nâng (actuellement près de 500.000 habitants), et si le pôle Huê-Dà Nâng est accepté, la population montera à près de 700.000 habitants. Cân Tho, malgré une population d’environ 240.000 habitants, est depuis longtemps considéré comme la « Capitale de l’Ouest: avec le développement du port et d’un certain nombre de zones industrielles concentrées, certainement d’ici après l’an 2000, sera atteint le nombre de 500.000 habitants.
Pour d’autres régions, le problème est beaucoup plus difficile : le gouvernement devra encore aider d’autres villes à devenir des pôles métropoles: Vinh (actuellement 120.113 habitants) pour le nord du Centre Vietnam, Nha Trang (243.902 habitants) pour de sud du Centre Vietnam, Thâi Nguyen (135.091 habitants) pour la moyenne région du Nord, Son La (24.027 habitants) pour le Nord-Ouest, Lang Son pour la zone frontalière du Nord, Buôn Ma Thuôt (107.986 habitants) pour le Tây Nguyên.
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Ainsi, le choix des métropoles pour les hautes et moyennes régions (non seulement au Nord) est très difficile et l’aide du gouvernement est vraiment indispensable. L’idée sur les métropoles sus-indiquées est basée en partie sur le schéma actuel de répartition régionale, et si le schéma change, le choix des métropoles pourra varier quelque peu. Par exemple, si on admet Kon Tum, Gia Lai, Binh Dinh et Phü Yên comme une région, la métropole pourra être Quy Nhon. De la même manière, si Khânh Hôa, Ninh Thuân, Binh Thuân, Dac Lac, Lâm Dông sont réunis en une région, la métropole pourra être Nha Trang, car les voies de communication de Nha Trang aux centres des provinces mentionnées sont les plus commodes.
Une nouvelle carte d’organisation territoriale du Vietnam apparaîtra certainement aux premières décennies du XXIe siècle. Elle sera sans cesse modifiée dans le courant du nouveau siècle, c’est certain. Dans le cours de rédaction de ce livre, les changements se sont produits, quelquefois continuellement, de sorte que les données et résultats acquis la veille deviennent trop vite périmés le lendemain. Mais c’est vraiment un signe de bon augure qui montre que le pays se métamorphose d’un jour à l’autre.
