L’ORGANISATION TERRITORIALE DES DÉCENNIES DU Ille MILLÉNAIRE 2
Une grande décision: U industrialisation et la modernisation – Quelques idées sur les problèmes concernés
Sur la voie vers le XXIe siècle, pour éviter le risque de récession, et assurer un développement solide, l’Etat du Vietnam a décidé de promouvoir énergiquement l’industrialisation et la modernisation. C’est une longue tâche que tout le pays doit réaliser pour devenir un pays industriel en l’an 2020. Ce n’est que par l’industrialisation et la modernisation qu’on aurait l’occasion de résoudre graduellement l’écart de développement entre les différentes localités.
De nombreux problèmes de première importance concernant la réalisation de cette décision sont résolus de 1990 à nos jours. Avant tout, ce n’est pas seulement l’amélioration, mais encore la construction de nouvelles infrastructures. D’ici l’an 2020, on peut espérer que les principales voies (les voies de communication de toutes catégories) seraient améliorées comme la Nationale IA reliant Lang Son à Cà Mau, les Nationales N°14 et N°15 longeant presque parallèlement la Nationale Nol A dans la haute région et le plateau à l’intérieur du pays. Certains itinéraires ouest-est sont en train d’être améliorés (Nationales Nos5 et 51), certains d’autres sont prévus dans le plan (Nationales Nos9, 19, 26, 8, 15 et 20). La construction de deux autoroutes est aussi décidée (routes 18 et 51 ).
Le plan d’améliorer le chemin de fer Thông Nhât, y compris les ramifications Hanoï-Lào Cai, Hanoï-Hài Phong, ainsi que l’entretien et la construction de nouveaux ports (surtout à Ha Long, zone Thua Thiên-Hué, Dà Nâng, le réseau des ports à Vüng Tàu), l’extension du réseau aérien, du réseau de télécommunication et de câbles optiques etc… réduiront certainement les effets indésirables du phénomène « périphérique », grâce à la réduction du temps de déplacement entre les zones périphériques éloignées et les pôles ou centres économiques du pays.
Si tous ces plans sont réalisés, certainement aux premières décennies du XXIe siècle, de nombreuses régions ou localités profiteront des avantages pour développer l’industrie et leur propre économie. Pourtant il faut prévoir que dans beaucoup de cas, l’écart sera encore si grand que les régions éloignées devraient disposer beaucoup plus de temps pour rattraper les régions développées.
Pour se développer, il faut encore résoudre les écarts dans l’enseignement et la formation, surtout la formation professionnelle. La Résolution du Comité central du Parti communiste du Vietnam — appelée Résolution 2 (novembre 1996) — a soulevé clairement cette question et souligné que « l’élévation de la qualité dans l’enseignement et dans la formation, dans la science et la technologie » est une politique d’Etat de premier rang.
A travers l’exposé sur les régions du territoire du Vietnam, on peut constater que l’écart entre les localités en niveau d’instruction et de technique est encore très grand, non seulement entre la plaine et la haute région, mais même entre les localités de la plaine (l’exemple le plus inattendu est le très bas niveau d’instruction dans la plaine du Mékong, sauf à certains centres urbains). En général, dans tout le pays, la majorité de Factuelle génération des jeunes au-dessous de 15 ans ne passe pas le secondaire. C’est là un lourd fardeau du passé.
Bien que le peuple vietnamien ait la tradition d’aimer l’étude, il serait difficile, dans des conditions économiques encore difficiles — surtout à la campagne — d’assurer dans un bref délai aux jeunes de 15 à 18 ans une formation post-scolaire et une formation professionnelle avec une quantité suffisante convenable aux activités industrielles, s’ils ne déploient pas de grands efforts. Même à Hanoï où le niveau d’instruction est le plus élevé du pays, pour satisfaire la demande d’environ un million de travailleurs bien formés en 2005 suivant les prévisions, il faut disposer d’un capital d’investissement très élevé.
L ’écart technologique entre les localités est encore plus accentué Les dépenses de l’Etat pour l’enseignement et la formation, pour les sciences et la technologie n’occupent qu’une modeste proportion dans le PIB, c’est pourquoi il y a déjà la décision d’élever graduellement cette proportion d’ici l’an 2000 et continuellement au début de la décennie.
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Pour réaliser la décision d’industrialisation et de modernisation, à l’heure actuelle, le Vietnam peut s’appuyer sur un contingent de plus de 4 millions de travailleurs techniques (parmi lesquels plus de 800000 sortis des écoles supérieures et des universités et à peu près 10000 agrégés et docteurs), mais le recyclage et la formation continue de ce contingent s’avèrent toujours urgents. On doit peut-être aussi soupeser le centre d’importance immédiat de former plus les cadres techniques que ceux de sciences fondamentales ou inversement. Bien que le Vietnam puisse quelque peu être fier d’avoir jusqu’à nos jours un contingent assez puissant des spécialistes de recherche de sciences fondamentales, est arrivé le moment de reconnaître que l’investissement continu et démesuré dans ce domaine n’est pas le moyen le plus rapide et le plus efficace pour améliorer les activités de production et la concurrence régionale. Une proportion rationnelle dans la formation des spécialistes de sciences fondamentales et de sciences technologiques doit être examinée.
Une parmi les tâches de première importance de l’organisation territoriale est de suggérer une répartition convenable (sinon optimale) dans l’espace des activités économiques en général, comportant les activités de production et de service en faisant attention à l’exploitation efficace des ressources humaines et environnementales (y compris le problème de protection de l’environnement) pour contribuer à résoudre le problème de chômage dans tout le pays et dans chaque région. C’est le problème auquel tous les pays — sans exclure les pays les plus développés — doivent tenir tête.
Les données sur le nombre de chômeurs au Vietnam ne concordent pas. Celles du Ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales distinguent les chômeurs de longue durée, les chômeurs saisonniers (en général les agriculteurs après la récolte) et les gens n’ayant pas besoin du travail. En se basant sur cette distinction, les chômeurs de longue durée (que le Ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales appelle ceux qui « manquent de travail ») peuvent être estimés à environ 8-10% de la main-d’œuvre active, tandis que certains documents des scientifiques étrangers les portent à 18-20% et plus. Néanmoins, tous les documents sont d’accord que chaque année, le Vietnam doit chercher du travail à un million de travailleurs en plus.
Les succès dans la solution du problème de chômage sont nettement en relation avec les succès économiques qu’un pays a acquis en général. Sur ce point, si le Vietnam maintient continuellement une vitesse d’accroissement comme actuellement, de 8-9% ou plus (toutes les indications le montrent), dans les premiers temps, il peut empêcher l’augmentation du nombre des chômeurs, puis peu à peu réduire cette proportion indésirable. L’amélioration de la qualité de la formation et de l’apprentissage professionnel aux jeunes travailleurs, la construction de nombreux ouvrages et infrastructures, la restructuration économique contribuent à cette tâche. Pourtant il faut prévoir que sans les moyens efficaces pour restructurer l’économie dans les régions depuis longtemps reconnues défavorisées comme les moyenne et haute régions, les zones éloignées de la plaine, la proportion de chômage sera encore élevée.