LES ÎLES ET LES ARCHIPELS 6
Les îles côtières du Vietnam ont été découvertes et exploitées de longue date. Celles qui réunissent des conditions favorables ont été habitées par des collectivités des Viêt sur la voie d’avance vers la mer
Bien que les îles côtières soient plus de 2.700, dispersées sur la mer du nord au sud comme il est exposé ci-dessus, il n’y a que 65 îles habitées. Les archipels Hoàng Sa et Truong Sa, à cause des conditions rigoureuses de distance et de vie, ne sont pas habités, sauf par les unités de garde-frontières.
Les îles ayant les conditions les plus favorables à la sédentarisation sont fréquemment des îles (ou groupes d’îles) de grande superficie, à terre arable, à couverture forestière et à eau potable, et évidemment avec un port pour l’accostement des navires et des embarcations. La proximité des grandes pêcheries excite aussi la sédentarisation.
Dans les circonstances actuelles, 6 îles ont une population sédentaire dépassant 10 mille habitants. Ce sont Phü Quôc (plus de 50.000 habitants), Cài Bâu (plus de 20.000), Phü Quÿ (environ 18.000), Lÿ Son (plus de 16.000), Cat Bà (plus de 15.000) et Cât Hâi (plus de 13.000). Parmi elles, l’île Phü Quô’c surgit corne une île de plus grande potentialité: la population s’accroît vite depuis quelques décennies, presque le double (1979: plus de 29.000 habitants, en 1992: plus de 43.000 et actuellement plus de 50.000).
Trois îles ont une population de 5.000 à 7.000 habitants: Hon Rai, Cânh Cuôc, Nam Du; trois d’environ 4.000 habitants: Hon Tre 1, Vĩnh Thuc, An Thoi, douze de plus 1.000 à 2.500 habitants, dont Cô Tô et Côn Dâo (Côn Dâo plus de 1.600 habitants); les îles restantes n’ont que quelques centaines, comme Thanh Lam, Tho Chu. L’île la moins populeuse est Hòn Ông (plus de 35 habitants), tandis que l’île Bach Long Vï est en voie de repeuplement.
Globalement, la population insulaire totale jusqu’à nos jours n’est que de 170.000 à 180.000 habitants. Il est difficile déjuger que ces chiffres sont élevés ou bas, mais on peut affirmer que si les conditions de vie sont améliorées presque ou au même niveau que sur la terre ferme (électricité, eau potable, voies et moyens de communication), les immigrants volontaires seront plus nombreux. Cela explique par exemple l’attraction vers une population de plus en plus nombreuse de l’île Phü Quô’c et même le phénomène de dépeuplement de l’île Lÿ Son (de la province Quâng Ngâi). Quoique le taux d’accroissement naturel de la population insulaire soit encore élevé (de 2,1 à 2,5%), dans le deuxième cas, peut-être s’est déroulée la migration d’un certain nombre d’habitants ou bien vers la terre ferme, ou bien vers d’autres îles ayant de meilleures conditions de vie.
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Pendant ces derniers temps, la formation des districts insulaires a excité la concentration de la population et des activités économiques aux endroits les plus favorables. Ici, il y a déjà l’électricité, fournie essentiellement par les moteurs à explosion du district et même des particuliers (n’assurant que l’éclairage pendant quelques heures de la nuit, à Phü Quô’c comme à Cat Bà), le marché pour l’échange des marchandises, des boutiques de service, etc.., surtout le débarcadère, les stations d’autobus. Phü Quô’c a même une suprématie : un aéroport et des vols (bien que 2 à 3 fois par semaine) avec Hô Chi Minh-ville.
Les chefs-lieux de district ont tous des écoles secondaires, et la plupart des communes ont des écoles primaires, mais la mobilisation des enseignants et la circulation des élèves se heurtent à de nombreuses difficultés. On peut envisager que le niveau d’instruction de la population est encore assez bas. Les bases de santé publique relativement bien équipées ne se trouvent qu’à certains chefs-lieux de district (par exemple à Phü Quô’c, Cât Hâi), mais les communes ont encore beaucoup de difficultés. Ces deux activités sociales ont le besoin impérieux en investissements. Il est compréhensible que la vie culturelle, les jeux et distractions sont en grand déficit, surtout aux îles petites et peu peuplées.