HO CHI MINH-VILLE SUR LA VOIE DU DÉVELOPPEMENT 5
La ville commence à sentir Vurgence de résoudre les contradictions sérieuses nées du développement accéléré
Depuis 1986, Hô Chi Minh-ville s’est transformée considérablement pendant une période relativement courte. D’abord, c’était un processus d’urbanisation dirigée et spontanée, puis d’industrialisation spontanée et peu à peu planifiée, ensuite, le dépeuplement urbain et l’immigration incontrôlable et d’autres processus caractéristiques d’ïin grand centre urbain en cours d’autorégulation pour se conformer aux nouveaux progrès.
Le développement de la ville en espace, joint à l’accroissement naturel (encore élevé) et mécanique (encore plus élevé) de la population, à la construction et au fonctionnement des entreprises dans les secteurs industriels concentrés comme isolés, devient de jour en jour contradictoire avec la faiblesse en infrastructures techniques, le plus clairement dans le ravitaillement en électricité (malgré la ligne de 500kV), en eau propre et en logement. Ce dernier problème devient de plus en plus sérieux, car l’administration municipale, malgré de grands efforts, n’a pas pu liquider tous les taudis existants avant 1975, maintenant de plus en plus nombreux et établis provisoirement le long de près de 1.000 km d’arroyos de la ville.
Le problème de pollution de la ville s’avère de jour en jour plus sérieux. L’accroissement vertigineux du nombre de véhicules automobiles, la pénurie du système de traitement des ordures et d’autres déchets dans les entreprises, sans compter l’énorme quantité d’ordures rejetées par la population urbaine, les conditions de vie provisoires et de plus en plus dégradées des quartiers de population pauvre (seulement le long des arroyos, il y a environ 38.000 foyers rejetant chaque jour dans les cours d’eau stagnants plus de 430 tonnes’d’ordures) etc… menacent l’atmosphère, l’eau et en général l’environnement.
La ville a peu d’espaces verts, en moyenne 2 m de verdure par tête (le plus bas parmi les centres urbains du pays et de la région), peu de surfaces aquatiques. Les districts méridionaux de la ville sont fréquemment inondés dans la saison des crues et leur sol faible renchérit la construction des ouvrages comme plates-formes des routes, immeubles etc…
On ne peut négliger la dégradation partielle de l’ambiance sociale, dont les plus remarquables sont les maux sociaux, ce que les autorités locales s’efforcent d’anéantir.
Ce n’est pas par hasard qu’on commence à s’inquiéter que, sans les mesures nécessaires, la ville ne devienne rapidement un nouveau Bangkok avec un sauvage processus d’urbanisation, avec les embouteillages, la pollution de l’environnement insupportable etc… Peut-être que ce souci est exagéré, mais quand même, la vigilance contre ces inconvénients est nécessaire.
D’ici à après l’an 2000, l’espace de Ho Chi Minh-ville ne cesse de s’agrandir avec la politique de décentralisation
Construire Ho Chi Minh-ville « plus belle, plus grande » pour continuer à se développer au début du XXIe siècle est devenu l’option guidant toute planification de la ville.
Les grands objectifs de la ville d’ici l’an 2000 sont de maintenir l’accroissement économique continu et régulier, atteignant un PIB par habitant au niveau de 1.500 USD en l’an 2000, et pour cela, la tâche essentielle est de promouvoir l’industrialisation et la modernisation par l’accroissement de la production industrielle en qualité et en quantité, de rénover les équipements et de perfectionner la technique, d’élargir le marché pour obtenir 46% dans le PIB. Dans le domaine agricole, malgré la réduction de la superficie agricole de la ville et du nombre de foyers agricoles (de 109.215 foyers en 1992 à 97.575 foyers en 1995), la production agricole totale devra augmenter pour atteindre 2%, et le service, jusqu’à 52% de la valeur totale des productions des branches économiques de la ville.
Dans ces conditions, l’espace urbain doit s’élargir. Suivant les prévisions, en 2010, la ville aura 7-7,5 millions d’habitants, dont la population urbaine limitée à 2,5-3 millions. Les nouveaux arrondissements (au nombre de 5 détachés des districts Thü Duc, Nhà Bè et Hoc Mon) auront une population d’environ 2 millions, et la banlieue rurale, 1 million.
La ville est prévue d’être élargie suivant deux directions principales: la première s’orientera vers le sud, suivant la route nord Nhà Bè-sud Bïnh Chánh à la mer, et la seconde vers l’est, reliant Thü Duc à Nhon Trach et Long Thành de Dông Nai. En banlieue, les directions des cours d’eau Long Tàu à Cân Thanh, Soài Rap à la mer, Vinh Lôc vers Lê Minh Xuân-Pham Vân Hai, Hoc Mon vers Cü Chi sont aussi examinées.
La structure générale de la ville sera réalisée suivant le principe de plusieurs centres. L’ancien centre de Saigon sera réformé et relié au nouveau centre Thü Thiêm, où des bases d’infrastructure sont construites en hâte. Les autres anciens centres de la ville comme Cher Lan et Bà Chiéu auront une fonction déterminée pour s’associer aux nouveaux centres à Thü Duc et Nhà Bè. D’ici l’an 2010, Ho Chi Minh-ville s’efforce à construire 9 secteurs industriels: Hiep Phuôc, Cát Lái, Linh Trung, Linh Xuân, Tân Thới Hiêp, Tân Quy, Củ Chi, Vĩnh Lôc A, Tân Tạo et la zone industrielle de haute technologie au sud.
Les planificateurs de la ville ont avancé d’autres plans hardis, par exemple la construction d’un nouveau port Saigon à Bình Chânh, du district Nhà Bè, d’autres centres urbains et secteurs industriels. Néanmoins, la planification sur le papier est toujours plus facile que dans la réalité (bien que ces plans puissent avoir une certaine valeur), mais une sélection rigoureuse basée sur le capital et la faisabilité est indispensable.
Pour la construction des bases d’infrastructure, les planificateurs prévoient la construction jusqu’en l’an 2000 de la voie ferrée sur viaduc de Biên Hôa vers l’ouest, traversant la ville; ensuite du métropolitain reliant le centre-ville à l’aéroport international Tân Son Nhâ’t. On projette la construction de la voie ferrée de Hô Chi Minh-ville à Vüng Tàu (100 km) et à Cân Tho (100 km) et réunit les conditions essentielles pour relier le chemin de fer du Vietnam au transasiatique : Hô Chi Minh-ville – Phnom Penh – Bangkok – Kuala Lumpur – Singapour.
En tout cas, l’élargissement de l’espace de Hô Chi Minh-ville non seulement est irrésistible, mais encore indispensable et certainement en l’an 2000, la ville sera plus grande et plus belle.
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