LE NAM BÔ – UNE RÉGION EN EXPLOITATION EFFICACE 5
Grâce au développement rapide et efficace pendant ces 10 dernières années le Nam Bô oriental est devenu la plus riche région du pays, il ne faut pas oublier que près des 3/4 de sa superficie sont encore réservés à l’agriculture
Comme il est exposé au Chapitre XVI sur Ho Chi Minh-ville, les activités industrielles abondantes, variées et ayant la plus haute valeur de production se concentrent jusqu’à nos jours dans cette ville, y compris dans les secteurs industriels concentrés dépendants.
Pendant ces 2-3 dernières années, dans les provinces Dông Nai, Sông Bé et une partie de Bà Ria, de nombreux secteurs industriels concentrés ont bénéficié des investissements pour la construction. Ces secteurs en réalité se trouvent aux alentours de Ho Chi Minh-ville et le long des Nationales 51 et 1.
A Dong Nai, en dehors du secteur industriel Biên Hôa (appelé aujourd’hui Biên Hôa 1 construit avant 1975 et considéré comme arriéré, devant être amélioré, sans parler du mauvais effet sur l’environnement), il y a encore les secteurs industriels Long Bînh (700 ha), le secteur B (Luteco) à Long Binh aussi, Biên Hoà 2, Gô Dâu, Nhon Trach.
Sông Bé propose 4 zones industrielles: celle de Vietnam-Singapour (500 ha), Binh Duong, Song Thanh, Tan Dinh. Evidemment, les zones industrielles proposées par les provinces ne seront pas toutes bien exploitées, ce qui s’est produit à Ho Chi Minh-ville.
Pour les investisseurs, surtout les investisseurs étrangers, le choix de l’emplacement pour construire l’entreprise est considéré comme de première importance pour gagner un profit élevé, avant tout par la réduction des frais de production et de transport. D’un autre côté, les intérêts du côté vietnamien doivent être respectés, avant tout la construction doit se conformer à la planification générale et particulièrement ne pas nuire au paysage et à l’environnement.
I1 n’est pas facile de satisfaire toutes ces conditions. Après 1989, l’approbation un peu massive des projets d’investissement a conduit au mauvais contrôle des entreprises sur la qualité des machines, le processus technologique, les mesures de traitement des rejets, etc. Les entreprises de transformation des produits vivriers, de teinture, de traitement des cuirs, des produits chimiques et des produits de beauté et des branches industrielles similaires comme des plastiques, des matériaux de construction… avant tout à Hô Chi Minh-ville, bien qu’elles créent de nombreux emplois, sont des sources de grave pollution de la ville.
Une autre raison, c’est que les autorités de toutes les provinces et villes désirent d’abord avoir le plus possible de branches industrielles pour leur province, que ce soit l’industrie lourde ou légère. Ainsi une division du travail dans la construction des entreprises industrielles s’avère indispensable au point de vue du territoire. Hô Chi Minh-ville par exemple, avec un marché et une source de main-d’œuvre abondante, un contingent de cadres de haut niveau scientifique et technique, sera plus apte aux industries propres, ou de haute valeur ajoutée qu’aux papeteries, aux chantiers de démolition des navires, aux ateliers de préparation de la nourriture pour bétail, etc. Les autres provinces de la région ont complètement des conditions et beaucoup plus d’aptitudes pour développer ces branches. Une planification de développement industriel pour tout le Nam Bô ôriental devient nécessaire, dans laquelle les avantages de chaque province sont liés à l’intérêt général.
Dans la situation actuelle, toutes les provinces ont construit presque complètement les entreprises de même genre comme les brasseries, les fabriques de conserves, les manufactures de tabac, les ateliers de tissage et de confection, de maroquinerie, d’électricité, de décorticage, de préparation des produits alimentâmes, des objets en plastique, etc. Sauf certains produits de bonne qualité de Ho Chi Minh-ville et de Biên Hôa, largement acceptés par le marché intérieur et en partie pour l’exportation, les autres produits ne peuvent que servir le marché relativement accommodant de la localité et surtout de la campagne. Pourtant la campagne est en train de s’enrichir, et l’amélioration de la qualité doit ainsi passer au premier rang.
Il faut souligner que la plupart des produits exportés sont encore à l’état brut ou traités préliminairement avec des matières premières importées (dans certaines branches jusqu’à 50-90%) et ainsi, en réalité, ce sont des produits de sous-traitance. L’établissement de certaines branches sélectionnées et d’une filière convenable et efficace pour chaque branche assurera une plus grande indépendance à leur position et une industrie en général plus complète.
On sait que depuis la découverte du pétrole à la plate-forme littorale du sud de Côn Son et du bassin du Mékong, Vüng Tàu est devenu riche grâce aux activités de service à l’exploration et à l’exploitation de cette ressource stratégique, tout en gardant la position de force en activités de tourisme traditionnel. Au début de 1995, la part de l’industrie dans le PIB de Vüng Tàu-Bà Ria n’est inférieure qu’à celle de Ho Chi Minh-ville, mais à peu près 4 fois celle de Hanoï, 8 fois celle de D’ông Nai, plus de 22 fois celle de Sông Bé, due essentiellement à l’industrie pétrolière. Seul Tây Ninh a une valeur totale de production industrielle encore très basse.
Comme on le voit, au point de vue de répartition dans l’espace, les activités industrielles ne se concentrent actuellement qu’aux villes et cités municipales voisines de Ho Chi Minh-ville, créant une zone « noyau » de densité d’entreprises la plus forte du Vietnam. Pendant 2-3 dernières années, on a proposé d’agrandir la zone « noyau » et la séparer de la périphérie. Suivant cet avis, elle comprendrait Ho Chi Minh-ville (12 arrondissements et 6 districts de la banlieue), 2 unités administratives de la province Dong Nai (ville Biên Hôa et district Long Thành), 6 unités de la province Bà Ria-Vüng Tàu (ville Vüng Tàu, cité municipale Bà Ria et districts Châu Thành, Long Dàt, Xuyên Môc, Côn Dao) et 2 unités de Sông Bé (cité municipale Thü Dau Mot et district Thuân An). La superficie de cette zone « noyau » est de plus de 5.300 km , et la population, près de 6 millions d’habitants, dont plus de 3,8 millions de citadins.
L’avantage de cette distinction au point de vue du territoire, c’est qu’on ne parle plus d’un triangle de développement économique du Sud d’une manière générale, mais d’un territoire à limites déterminées, plus commode à la planification des plans d’investissement pour l’infrastructure et l’industrie. Néanmoins, on ne doit pas oublier que dans la zone « noyau », encore plus de 2 millions d’habitants vivent à la campagne, sans compter 2,8 millions d’habitants à la périphérie comprenant les districts restants des 3 provinces Bà Ria-Vüng Tàu, Sông Bé, D’ông Nai et toute la province Tây Ninh.
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