LE CENTRE VIETNAM 8
Le parc national Bach Ma et le problème de protection de l’environnement au centre du Centre Vietnam
Le parc national Bach Mà-Hâi Vân-Bà Nà est une bande de forêts considérée comme unique dans tout le territoire du Vietnam s’étendant sans discontinuité du Bien Dông à la frontière occidentale du pays. Il a été reconnu comme ayant une valeur internationale aux points de vue de patrimoine et de science. L’île Chàm et la presqu’île Son Trà devront être annexées au domaine de ce parc national.
Ce parc comprend des sommets aux environs de 1.500 m (Bach Mâ: 1.444 m, Bà Nà: 1.467 m) avec une couverture végétale de forêts de la zone tropicale humide, recueillant une grande pluviosité annuelle presque introuvable au Vietnam (8.000 mm à Bach Mâ. 5.200 mm à Bà Nà), mais qui se réduit à 3.500 mm à Nam Dông, 2.000 mm à la presqu’île Son Trà, 1.800 mm à l’île Chàm. La diversité de pluviosité et de température donne à la couverture forestière un aspect très varié. On n’a pas pu étudier toutes les espèces et variétés de cet immense parc national (seule la zone Bach Mà est de plus de 22.000 ha), mais de prime abord, par exemple pour les gallinacés, on y découvre déjà 12 espèces de faisans et 8 espèces de perdrix, dont 4 spécialités.
Une fois encore, le parc national Bach Mâ-Bà Nà appartient au massif Hâi Vân, mais au point de vue économique, est un facteur d’union des deux provinces Thua Thien-Huê et Quàng Nam-Dà Nâng, plutôt qu’un obstacle comme ordinairement conçu en géographie physique. Cela consolide les besoins de coopération entre ces deux provinces pour former un pôle unique, le pôle Hue-Dà Nâng.
L’environnement est un problème qui s’est posé pour tout le pays et beaucoup discuté. II est à remarquer que pendant le cours bouillonnant de construction des zones industrielles de toutes catégories dans la sphère capitale de développement économique, les mesures détaillées de protection de l’environnement ne sont pas regardées fréquemment à leur juste valeur. La construction de la deuxième zone sucrerie à Quàng Ngài par exemple a suscité une opinion défavorable (comme l’ont reporté les journaux) à plus forte raison les grandes zones industrielles, et ainsi demande une grande attention. On devra aussi s’occuper de la pollution des cours d’eau, des lagunes, des embouchures, de l’extension de l’espace vital et de la construction des bases de production aux collines et montagnes.